à nos visages s’abandonner

Avec poésie, insolence et délicatesse, Jean-François Spricigo invite le public à explorer sa relation à l’image depuis sa singulière intériorité. 

Au sein de la scène devenue atelier d’artiste, les spectatrices et spectateurs, à la fois modèles et témoins, sont conviés à l’élaboration de leur portrait photo individuel.

L’improvisation articule la performance en plaçant le public au cœur du dispositif participant ainsi au récit et aux questionnements soulevés par la photographie, différents pour chaque séance. Avec une attention toute particulière portée à l’image et à la rencontre entre les êtres, Jean-François Spricigo poursuit avec à nos visages s’abandonner un élan mêlant photographie, vidéo, écriture et poésie afin d’envisager – sans plus dévisager – les frontières poreuses de l’identité pour oser une ode à nos pluralités.

 

 

à nos visages s’abandonner
conception : Jean-François Spricigo

dateslieuhoraires
2025.11.02Les Franciscaines, Deauville
2025.11.01Les Franciscaines, Deauville
2025.10.31Les Franciscaines, Deauville
2025.02.14CentQuatre-Paris18h30
2025.02.13CentQuatre-Paris18h00
2024.11.07CentQuatre-Paris20h00
2024.11.06CentQuatre-Paris19h30
2024.10.13Saline royale d'Arc-et-Senans16h00
2024.10.06CentQuatre-Paris15h00
2024.10.05CentQuatre-Paris18h00

atelier “progression”

 

L’ambition de cet atelier est de créer un espace d’audace et de bienveillance où peut s’activer la fragilité de chacun.
Nous envisageons ici la fragilité non comme l’expression de la faiblesse, mais de la perméabilité à la Beauté, elle même étant l’écho de notre intimité.
Ainsi avons-nous exploré ensemble la photographie comme une boussole vers cet épanouissement.
Inventer collectivement un horizon commun pour accueillir la singularité de chacun, afin de l’exprimer sereinement auprès de tous.

L’atelier a duré deux mois (juillet et août 2022) à raison de deux fois 3h par semaine.

Adam, Mitchell, Pablo, Santiago, ne menez jamais votre vie au conditionnel, l’intensité du présent vous va si bien.
Vous avez d’emblée votre place, pas pour remplacer quelqu’un d’autre – vous êtes trop vivant pour succéder aux morts – mais par l’évidente nécessité des élans de votre cœur.
Le monde a besoin de votre regard aimant, le monde ne vous attend pas, il vous accueille, comme nous, la joie au cœur.
Merci pour votre présence, votre insolence, votre insouciance, votre intensité nous accompagne, nous inspire et nous honore.

 

La Maison dans le Ciel

 

 

débutfinlieuhorairescontact
2019.06.072019.10.27Domaine des Boissetsmercredi au dimanche
10h à 18h

Médiations expositions
11h à 12h
16h à 17h
48210 Sainte-Énimie
France


+33 9 71 38 06 95

lamaisondansleciel.lesboissets@gmail.com

Cette année Artelozera propose aux visiteurs de la Maison dans le Ciel, une exposition autour de la figure immémoriale de l’altérité animale.
Didier Brousse, galeriste de Camera Obscura, présentera les œuvres photographiques de Jean-François Spricigo

flores

Pourquoi Flores ? Nous avons emprunté ce titre à Rosa Artero et Marcelo Fuentes, couple de peintres espagnols et amis proches de la galerie, dont le travail sur les fleurs nous enchante.
La belle sonorité de ce mot et l’envie de proposer un thème qui rassemble la plupart de nos
artistes à l’occasion des 25 ans de la galerie nous ont séduits : qu’apporte-t-on à un anniversaire
sinon un beau bouquet de fleurs ?
Nous avons donc le plaisir de vous proposer un florilège de photographies de Takashi Arai, Denis Brihat, Eric Dessert, Michael Kenna, Ingar Krauss, Josef Nadj, Françoise Nuñez, Sarah Moon, Bernard Plossu, Jean-François Spricigo, Patrick Taberna, Masao Yamamoto, autour d’un choix des peintures de Rosa Artero et Marcelo Fuentes, qui ont inspiré ce thème.

Didier Brousse

VU’ workshop

Lieu et Dates
VU’ Agence & Galerie, Hôtel Paul Delaroche, 58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris
Les 19, 20 et 21 mai 2017
(vendredi: 14h-20h / samedi: 10h-20h / dimanche: 10h-18h)

Maître de stage
Jean-François Spricigo

Un photographe doit se positionner : veut-il montrer “objectivement” ou s’exprimer sur ce qu’il montre – et assumer ainsi sa singularité ?
Avec ce workshop, nous explorerons la seconde proposition.

Pour cela, nous nous baserons essentiellement sur des exercices de prises de vue au cours desquelles nous laisserons l’ensemble de nos émotions et de nos énergies nous traverser pour enfin oser « jouer », sans nous circonscrire à nos peurs ou nos désirs de sécurité.
L’appréhension peut se dépasser : nous explorerons comment nous libérer de nos systèmes et fonctionnements automatiques de “protection”.
Il sera également question de la distance nécessaire entre soi et son sujet. Comment s’inscrire à l’intérieur d’un évènement ? Comment celui-ci réagit à ma présence ? Comment en rapporter quelque chose de sensible ?
Ces questions jalonneront l’ensemble du stage comme argument de pédagogie principal.
Le fameux « instant décisif » n’existera que dans le cadre d’une disposition singulière des éléments d’une rencontre : soi, le sujet, l’environnement et le moment.

Cela se traduit photographiquement par l’harmonisation d’un avant et d’un arrière-plan, par l’attention que peut pointer un flou (qu’il soit optique ou lié au mouvement), par une sur ou sous-exposition: autant de modalités techniques qui constitueront notre palette.
Nous nous interrogerons enfin sur la relation entre la photographie exposée et le spectateur (quel narration ? dans quel dispositif de monstration ?) et sur la façon de s’exprimer sur son travail pour appuyer le sens de sa démarche, oralement et par écrit.
Ainsi, nous aurons approché une question fondamentale : quel est l’axe le plus approprié pour témoigner au mieux de l’émotion d’un instant vécu à travers un support, et comment la rendre lisible à celui qui l’observe à son tour ?
Tout cela sur la base de prises de vues antérieures et de celles réalisées durant le stage que nous aborderons selon l’œil critique du linguiste qui envisage l’image comme un langage à part entière.

Programme

Vendredi 17 février
– Présentation individuelle du travail récent puis discussion afin de définir pour chacun, selon sa sensibilité, le ou les sujets à réaliser pendant le stage (les prises de vues pourront commencer dès le soir même – envisager d’être disponible)

Samedi 18 février
– Matin: Atelier de prise de vue collective sur base de situation simple afin d’éprouver la relation au sujet sans autre artifice que la pleine présence de l’observateur et son modèle.
– Après-midi: Prises de vue en extérieur, seul ou en groupe, selon les objectifs de la veille. Le maître de stage reste disponible pour des conseils durant ces prises de vues.
Envisager de travailler à nouveau en soirée.

Dimanche 19 février
– Présentation des travaux réalisés la veille et mise en perspective de ceux-ci selon le moyen approprié à les diffuser (diaporama vidéo, exposition, livre, etc…).
– Travail de présentation orale et écrite avec attention sur la cohérence entre ce qui est dit et ce qui est vu.
– Bilan du maitre de stage.

Matériel
Les participants devront apporter, dans la mesure du possible, les éléments suivants :
– Leur portfolio sous forme de tirages et/ou de fichiers numériques.
– Un boîtier numérique et un ordinateur portable, le format de ce workshop nécessitant la maîtrise de ces outils.

Coût
– Plein tarif : 490 euros
– Tarif réduit : étudiants, moins de 25 ans, demandeurs d’emploi : 390 euros.
– Personnes bénéficiant d’une prise en charge (type AFDAS) : 590 euros

Financements possibles
N’hésitez pas à nous demander les documents utiles à la constitution de vos dossiers de prise en charge (déclaration d’activité de formateur enregistrée
sous le numéro 11 75 50839 75 auprès du préfet de région d’Ile-de-France).
Pour toute information sur vos droits à la formation, contactez le CARIF (Centre d’Animation, de Ressources et d’Information sur la Formation).

Informations & inscriptions
Mathias Nouel / +33 (0)1 53 01 85 84 / nouel@abvent.fr

PLATINUM

exposition du 11 juin au 25 juillet 2015

PLATINUM propose une sélection de photographies tirées par la technique du platine.

Platinum - JF SpricigoVéritable « Rolls Royce » de la photographie, le tirage au platine possède une plus large gamme de gris. Il restitue plus de détails du négatif qu’un tirage argentique, apportant plus de nuances et de profondeur à l’image. Cette technique, prisée par les artistes de la Photo Sécession (formé par Alfred Stieglitz), les maîtres modernes comme Paul Strand ou Josef Sudek, et ravivée dans les années 1980 par Irving Penn, produit des tirages peu fragiles, dont la surface ne se brise pas, dont l’image ne passe pas à la lumière du soleil : une œuvre d’art à l’épreuve du temps.

De plus en plus de photographes aujourd’hui se sont remis à cette technique pour ses qualités esthétiques et d’archivage. L’exposition propose un large choix d’images d’artistes confirmés et à découvrir. Outre les photographes présents lors de l’exposition parisienne, l’exposition PLATINUM propose, à Bruxelles, des images des photographes belges Karel Fonteyne et Jean-François Spricigo.

Une exposition collective de tirages au platine de :
Nick Brandt, Patrick Demarchelier, Elliott Erwitt, Kenro Izu, Steven Lyon, McDermott & McGough, Irving Penn, jean de Pomereu, Satoshi Saïkuza, Hamid Sardar-Afkhami, Mark Seliger, Takeshi Shikama, Albert Watson, Karel Fonteyne, Jean-François Spricigo.

A-Galerie
25 Rue du Page
1050 Bruxelles

ensemble


atelier piloté par le CENTQUATRE-Paris et mené par Jean-François Spricigo
13 au 31 mai dans les écuries du CENTQUATRE-Paris

La question de la représentation se pose d’autant aujourd’hui que l’outil photographique est intégré à nombre d’accessoires usuels. Le plus commun, le téléphone portable, remplit à la fois la fonction de propagateur d’informations privées ou publiques (souvent l’un confondant l’autre), auquel s’ajoute fréquemment la prétention d’imposer la preuve par l’image.
La perspective du témoin moderne ne consiste pas tant à observer un évènement que de s’y faire voir.
Le « savoir-faire » importe dès lors bien moins que le « faire-savoir ».

Quelle place reste-t-il à l’humilité, précieuse amie de la lucidité ?
Comment se regarder sereinement si ce n’est en regardant mieux le monde tel qu’il est et non tel que nos peurs ou nos désirs de sécurité voudraient le réduire ?
Et si nous laissions libre l’ensemble des énergies nous traverser pour enfin oser jouer ?
La discipline, l’exigence, c’est avant tout de constater le jeu – sans feindre d’en ignorer les règles – ainsi le « je » s’exprime en dehors de la revendication, l’essentiel devient nécessaire.
Il n’y a pas plus de légitimité au ressenti du bonheur qu’à celui du malheur, cette considération évolue, voire s’inverse dans le temps. Rien à attendre ni à atteindre, simplement être à l’attention de ce qui est déjà là. Observer avant de commenter, accueillir sans craindre, constater que la satisfaction n’est pas dans la récompense.

L’exploration tranquille offre la distance appropriée, le détachement sans l’indifférence.
Je leur ai proposé cette disponibilité, ils l’ont accepté, ils l’ont investi ; c’est avec joie et émerveillement que j’ai rencontré les élèves du collège Valmy.

Jean-François Spricigo

(…) La Fatuité moderne aura beau rugir, éructer tous les borborygmes de sa ronde personnalité, vomir tous les sophismes indigestes dont une philosophie récente l’a bourrée à gueule-que-veux-tu, cela tombe sous le sens que l’industrie, faisant irruption dans l’art, en devient la plus mortelle ennemie, et que la confusion des fonctions empêche qu’aucune soit bien remplie. La poésie et le progrès sont deux ambitieux qui se haïssent d’une haine instinctive, et, quand ils se rencontrent dans le même chemin, il faut que l’un des deux serve l’autre. S’il est permis à la photographie de suppléer l’art dans quelques-unes de ses fonctions, elle l’aura bientôt supplanté ou corrompu tout à fait, grâce à l’alliance naturelle qu’elle trouvera d’être la servante des sciences et des arts, mais la très-humble servante, comme l’imprimerie et la sténographie, qui n’ont ni créé ni suppléé la littérature. (…)

Je sais bien que plusieurs me diront : « La maladie que vous venez d’expliquer est celle des imbéciles. Quel homme, digne du nom d’artiste, et quel amateur véritable a jamais confondu l’art avec l’industrie ? » Je le sais, et cependant je leur demanderai à mon tour s’ils croient à l’action des foules sur les individus et à l’obéissance involontaire, forcée, de l’individu à la foule. Que l’artiste agisse sur le public, et que le public réagisse sur l’artiste, c’est une loi incontestable et irrésistible ; d’ailleurs les faits, terribles témoins, sont faciles à étudier ; on peut constater le désastre. De jour en jour l’art diminue le respect de lui-même, se prosterne devant la réalité extérieure, et le peintre devient de plus en plus enclin à peindre, non pas ce qu’il rêve, mais ce qu’on lui impose de voir. Cependant c’est un bonheur de rêver, et c’était une gloire d’exprimer ce qu’on rêvait ; mais que dis-je ! connaît-il encore ce bonheur ? L’observateur de bonne foi affirmera-t-il que l’invasion de la photographie et la grande folie industrielle sont tout à fait étrangères à ce résultat déplorable ? Est-il permis de supposer qu’un peuple dont les yeux s’accoutument à considérer les résultats d’une science matérielle comme les produits du beau n’a pas singulièrement, au bout d’un certain temps, diminué la faculté de juger et de sentir ce qu’il y a de plus éthéré et de plus immatériel ?

Charles Baudelaire 1821-1867 / Extrait du Salon de 1859

bestiaire

2011.05.05 – 2011.07.04    Bestiaire, Galerie Maeght (Paris)

exposition collective :

Yann Arthus Bertrand
Nicolas Bruant
Jean-Marc Coudour
Michel Vanden Eeckhoudt
Elliot Erwitt
Frank Horvat
Sarah Moon
Paul Sarosta
Jean-François Spricigo
Joel-Peter Witkin

et
Peinture de Jacques Monory, sculptures de Ruth Adler

ensemble !

2012.02.28 – 2012.03.11    Crossroad Gallery (Shinjuku)
2011.07.01 – 2011.08.10    SER Gallery (Tokyo)

exposition collective :

Claude Alexandre
Martin Becka
Nadia Benchallal
Philippe Bertin
André Boulze
Pascal Elliott
Jean-Pierre Favreau
Flora
François Fontaine
François Gillet
Françoise Huguier
Irina Ionesco
Dominique Mérigard
Sarah Moon
Claude Nori
Catherine Noury
Françoise Nuñez
Bernard Plossu
Elizabeth Prouvost
Hervé Saint Hélier
Philippe Salaün
Jacqueline Salmon
Barbara Sieff
Jeanloup Sieff
Sonia Sieff
Jean-François Spricigo
Claire de Virieu