l’art est-il instinctif ?

Jean François Spricigo est un artiste pluridisciplinaire belge. Ses langages privilégiés sont l’écriture, la photographie, le théâtre et la vidéo.

En 2023, son ouvrage de photographie “nous l’horizon resterons seul” reçoit le Prix Nadar Gens d’images. Ce prix rend hommage aux photographes et écrivains, il a notamment été attribué à de célèbres photographes tel que Marc Riboud, Henri Cartier-Bresson, Raymond Depardon et Irving Penn.

Ce documentaire retrace son parcours atypique de photographe contemporain. Plongez dans l’univers singulier de Jean-François, où poésie et spontanéité se rencontrent dans un voyage artistique fascinant.

Il est actuellement représenté par la galerie Camera Obscura et fait partie des artistes associés au CENTQUATRE Paris.

➤ Ses inspirations : Jacques Brel, Franz Schubert, Arthur Rimbaud, Simone Weil, Henry David Thoreau et La nuit du chasseur de Charles Laughton

nos horizons

En dessin ou en photo, l’horizon se reconnaît par la ligne qui délimite le ciel et la terre.
Souvent une ligne démarque, coupe, divise.
Celle-ci relie, délie, nous lie.
S’envisager sans plus se dévisager, la ligne devient ainsi le lieu des providentielles retrouvailles.
Moment funambule, propice à enlacer le vertige des inattendus, Alfred et Jean-François Spricigo racontent leurs horizons respectifs comme tentative de lien vers nos horizons à partager.

datelieuévènement
2024.04.06Le CielPrintemps Littéraire

 

l’Art c’est dans le vent

L’Art c’est dans le vent !
04 – 31 juillet 2023, exposition collective Monaco

Festival d’art contemporain itinérant, offrir aux yeux de toutes et tous, des drapeaux créés par des artistes de renommée internationale afin de faire souffler un air de modernité dans l’espace public.

Issues de la collection de Daniel Vial, dont l’historien d’art Jean-Christophe Claude est curateur, ces pièces ont été créées de 1986 à nos jours. Après une première présentation de quelques œuvres devant la Cité interdite en 1987, ce ne sont pas moins de trente-six drapeaux – reproductions à l’identique des œuvres originales avec l’accord des artistes et successions – qui se déploient à ciel ouvert pour cet « accrochage », à l’occasion de la 5e édition de la Monaco Art Week et ce jusqu’à fin juillet. Des drapeaux imaginés par de grands noms de la scène internationale comme Vito Acconci, Valerio Adami, Bernard Bazile, Ben, Günther Förg, Eva Jospin, Joseph Kosuth, Robert Longo, Annette Messager, François Morellet ou encore Hervé di Rosa et Jean-François Spricigo.

“Le thème du drapeau a toujours passionné les artistes, par son rapport de proportions et sa symbolique, surtout à partir du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Toutefois, quand on le met dans un cadre, il perd son statut pour devenir toile. Placé en bord de mer, il revient ici finalement à son milieu naturel et fait écho aux voiles des bateaux “, se réjouit la commissaire d’exposition. Devant l’Opéra de Monte-Carlo et tout au long de l’avenue de Monte-Carlo, ces drapeaux sont ainsi déployés jusqu’à dix mètres de hauteur dans l’espace public en Principauté, ainsi qu’au sein de l’Hôtel Hermitage Monte-Carlo et sur les terrasses de la CMB.

Et Laura Restelli Brizard de conclure: ” J’aime mettre l’art dans la rue, pour ceux qui n’osent pas pousser la porte des musées. Ici, les œuvres d’artistes exposées dans les plus grandes institutions telles que le Moma à New York, le Centre Pompidou à Paris ou la Tate Modern à Londres sont donc à consommer gratuitement et sans modération avec les yeux et le cœur, à l’aide des textes descriptifs bilingues qui accompagnent cette balade culturelle à ciel ouvert “.