l’art est-il instinctif ?

Jean François Spricigo est un artiste pluridisciplinaire belge. Ses langages privilégiés sont l’écriture, la photographie, le théâtre et la vidéo.

En 2023, son ouvrage de photographie “nous l’horizon resterons seul” reçoit le Prix Nadar Gens d’images. Ce prix rend hommage aux photographes et écrivains, il a notamment été attribué à de célèbres photographes tel que Marc Riboud, Henri Cartier-Bresson, Raymond Depardon et Irving Penn.

Ce documentaire retrace son parcours atypique de photographe contemporain. Plongez dans l’univers singulier de Jean-François, où poésie et spontanéité se rencontrent dans un voyage artistique fascinant.

Il est actuellement représenté par la galerie Camera Obscura et fait partie des artistes associés au CENTQUATRE Paris.

➤ Ses inspirations : Jacques Brel, Franz Schubert, Arthur Rimbaud, Simone Weil, Henry David Thoreau et La nuit du chasseur de Charles Laughton

nous l’horizon resterons seul – scène

nous l’horizon       resterons seul, récit de voyage en mots, sons et images, Jean-François Spricigo et Fabrice Naud retracent les souvenirs d’immensités et d’émerveillement d’un “infini qui nous borde et nous déborde”.

Avec le programme Mondes nouveaux mis en œuvre par le Ministère de la Culture pour France Relance, en collaboration avec le Conservatoire du littoral, Jean-François Spricigo a parcouru l’île de la Réunion, Mayotte et la Guyane.

De balades en ballades, le lointain convie l’inaccessible en soi. Jean-François, artiste associé au CENTQUATRE-PARIS, et Fabrice Naud nous content, en mots, en sons et en images, l’écho des rencontres avec la nature, avec les humains et bien sûr avec les animaux d’Outre-mer.

Il est à présent clair pour moi que je vais mourir, tout comme il m’est désormais évident combien la Vie – au-delà de toute comptabilité – jaillit en profondeur au clair de notre écoute, éprouve sa nécessité dans notre abandon, et confie sa grâce quand nous cessons de nous prendre pour l’auteur. Nul exotisme tant tout ramène à l’intime, il n’y a d’étranger que pour ceux qui ont fui leur évidence.
Pour tout cela merci, du fond du cœur, au plein de l’âme, avec vous à présent partager.

Paru aux éditions du Bec en l’air, lauréat du prix Nadar, nous l’horizon        resterons seul est une confidence d’amour à la Vie, en la Vie.

datelieuhoraire
2024.05.23Le Parvis18h
2024.04.11Fnac des Ternes, Paris18h
2023.10.05Nuit de la Photo20h30
2023.02.23CentQuatre-Paris20h

atelier “progression”

 

L’ambition de cet atelier est de créer un espace d’audace et de bienveillance où peut s’activer la fragilité de chacun.
Nous envisageons ici la fragilité non comme l’expression de la faiblesse, mais de la perméabilité à la Beauté, elle même étant l’écho de notre intimité.
Ainsi avons-nous exploré ensemble la photographie comme une boussole vers cet épanouissement.
Inventer collectivement un horizon commun pour accueillir la singularité de chacun, afin de l’exprimer sereinement auprès de tous.

L’atelier a duré deux mois (juillet et août 2022) à raison de deux fois 3h par semaine.

Adam, Mitchell, Pablo, Santiago, ne menez jamais votre vie au conditionnel, l’intensité du présent vous va si bien.
Vous avez d’emblée votre place, pas pour remplacer quelqu’un d’autre – vous êtes trop vivant pour succéder aux morts – mais par l’évidente nécessité des élans de votre cœur.
Le monde a besoin de votre regard aimant, le monde ne vous attend pas, il vous accueille, comme nous, la joie au cœur.
Merci pour votre présence, votre insolence, votre insouciance, votre intensité nous accompagne, nous inspire et nous honore.

 

VU’ workshop

Lieu et Dates
VU’ Agence & Galerie, Hôtel Paul Delaroche, 58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris
Les 19, 20 et 21 mai 2017
(vendredi: 14h-20h / samedi: 10h-20h / dimanche: 10h-18h)

Maître de stage
Jean-François Spricigo

Un photographe doit se positionner : veut-il montrer “objectivement” ou s’exprimer sur ce qu’il montre – et assumer ainsi sa singularité ?
Avec ce workshop, nous explorerons la seconde proposition.

Pour cela, nous nous baserons essentiellement sur des exercices de prises de vue au cours desquelles nous laisserons l’ensemble de nos émotions et de nos énergies nous traverser pour enfin oser « jouer », sans nous circonscrire à nos peurs ou nos désirs de sécurité.
L’appréhension peut se dépasser : nous explorerons comment nous libérer de nos systèmes et fonctionnements automatiques de “protection”.
Il sera également question de la distance nécessaire entre soi et son sujet. Comment s’inscrire à l’intérieur d’un évènement ? Comment celui-ci réagit à ma présence ? Comment en rapporter quelque chose de sensible ?
Ces questions jalonneront l’ensemble du stage comme argument de pédagogie principal.
Le fameux « instant décisif » n’existera que dans le cadre d’une disposition singulière des éléments d’une rencontre : soi, le sujet, l’environnement et le moment.

Cela se traduit photographiquement par l’harmonisation d’un avant et d’un arrière-plan, par l’attention que peut pointer un flou (qu’il soit optique ou lié au mouvement), par une sur ou sous-exposition: autant de modalités techniques qui constitueront notre palette.
Nous nous interrogerons enfin sur la relation entre la photographie exposée et le spectateur (quel narration ? dans quel dispositif de monstration ?) et sur la façon de s’exprimer sur son travail pour appuyer le sens de sa démarche, oralement et par écrit.
Ainsi, nous aurons approché une question fondamentale : quel est l’axe le plus approprié pour témoigner au mieux de l’émotion d’un instant vécu à travers un support, et comment la rendre lisible à celui qui l’observe à son tour ?
Tout cela sur la base de prises de vues antérieures et de celles réalisées durant le stage que nous aborderons selon l’œil critique du linguiste qui envisage l’image comme un langage à part entière.

Programme

Vendredi 17 février
– Présentation individuelle du travail récent puis discussion afin de définir pour chacun, selon sa sensibilité, le ou les sujets à réaliser pendant le stage (les prises de vues pourront commencer dès le soir même – envisager d’être disponible)

Samedi 18 février
– Matin: Atelier de prise de vue collective sur base de situation simple afin d’éprouver la relation au sujet sans autre artifice que la pleine présence de l’observateur et son modèle.
– Après-midi: Prises de vue en extérieur, seul ou en groupe, selon les objectifs de la veille. Le maître de stage reste disponible pour des conseils durant ces prises de vues.
Envisager de travailler à nouveau en soirée.

Dimanche 19 février
– Présentation des travaux réalisés la veille et mise en perspective de ceux-ci selon le moyen approprié à les diffuser (diaporama vidéo, exposition, livre, etc…).
– Travail de présentation orale et écrite avec attention sur la cohérence entre ce qui est dit et ce qui est vu.
– Bilan du maitre de stage.

Matériel
Les participants devront apporter, dans la mesure du possible, les éléments suivants :
– Leur portfolio sous forme de tirages et/ou de fichiers numériques.
– Un boîtier numérique et un ordinateur portable, le format de ce workshop nécessitant la maîtrise de ces outils.

Coût
– Plein tarif : 490 euros
– Tarif réduit : étudiants, moins de 25 ans, demandeurs d’emploi : 390 euros.
– Personnes bénéficiant d’une prise en charge (type AFDAS) : 590 euros

Financements possibles
N’hésitez pas à nous demander les documents utiles à la constitution de vos dossiers de prise en charge (déclaration d’activité de formateur enregistrée
sous le numéro 11 75 50839 75 auprès du préfet de région d’Ile-de-France).
Pour toute information sur vos droits à la formation, contactez le CARIF (Centre d’Animation, de Ressources et d’Information sur la Formation).

Informations & inscriptions
Mathias Nouel / +33 (0)1 53 01 85 84 / nouel@abvent.fr

vente aux enchères

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livre – toujours l’aurore

Jean-François nous dit ce qu’il a appris et ce qu’il désapprend.
Jean-François se méfie des chemins, leur préférant l’espace.
Jean-François respecte trop sa soif pour manquer d’eau.

Hiko, Marcel, le Loup, l’Enfant, le prophète
les héros de Jean-François,
ce ne sont pas des créatures tout en douceur.
« le loup qui comprend l’agneau est perdu (…) » disait Michaux.

Jean-François dit partir.
Mais pour lui partir, s’évader, c’est se construire.
Faiseur de lucidité, il sait que toute pensée qui ne se cherche pas devient une morale sans issue.
Il sait que tout lui reste encore à faire, jusqu’à l’aurore.

Pierre Dailly

textes et photographies de Jean-François Spricigo
les éditions les pierres
mai 2012 | 12 x 12cm, imprimé sur papier recyclé | 68 pages, 8 photographies  | 10 €

ensemble !

2012.02.28 – 2012.03.11    Crossroad Gallery (Shinjuku)
2011.07.01 – 2011.08.10    SER Gallery (Tokyo)

exposition collective :

Claude Alexandre
Martin Becka
Nadia Benchallal
Philippe Bertin
André Boulze
Pascal Elliott
Jean-Pierre Favreau
Flora
François Fontaine
François Gillet
Françoise Huguier
Irina Ionesco
Dominique Mérigard
Sarah Moon
Claude Nori
Catherine Noury
Françoise Nuñez
Bernard Plossu
Elizabeth Prouvost
Hervé Saint Hélier
Philippe Salaün
Jacqueline Salmon
Barbara Sieff
Jeanloup Sieff
Sonia Sieff
Jean-François Spricigo
Claire de Virieu