l’art est-il instinctif ?

Jean François Spricigo est un artiste pluridisciplinaire belge. Ses langages privilégiés sont l’écriture, la photographie, le théâtre et la vidéo.

En 2023, son ouvrage de photographie “nous l’horizon resterons seul” reçoit le Prix Nadar Gens d’images. Ce prix rend hommage aux photographes et écrivains, il a notamment été attribué à de célèbres photographes tel que Marc Riboud, Henri Cartier-Bresson, Raymond Depardon et Irving Penn.

Ce documentaire retrace son parcours atypique de photographe contemporain. Plongez dans l’univers singulier de Jean-François, où poésie et spontanéité se rencontrent dans un voyage artistique fascinant.

Il est actuellement représenté par la galerie Camera Obscura et fait partie des artistes associés au CENTQUATRE Paris.

➤ Ses inspirations : Jacques Brel, Franz Schubert, Arthur Rimbaud, Simone Weil, Henry David Thoreau et La nuit du chasseur de Charles Laughton

La Maison dans le Ciel

 

 

débutfinlieuhorairescontact
2019.06.072019.10.27Domaine des Boissetsmercredi au dimanche
10h à 18h

Médiations expositions
11h à 12h
16h à 17h
48210 Sainte-Énimie
France


+33 9 71 38 06 95

lamaisondansleciel.lesboissets@gmail.com

Cette année Artelozera propose aux visiteurs de la Maison dans le Ciel, une exposition autour de la figure immémoriale de l’altérité animale.
Didier Brousse, galeriste de Camera Obscura, présentera les œuvres photographiques de Jean-François Spricigo

radio – Paso doble

 

Jean-François Spricigo, photographe, présente une nouvelle exposition de son travail qui met en lumière et en ombre le monde tel qu’il le ressent, sauvage, animal, mystérieux et qui prend racine ici sur une île, le point de départ vers un horizon plus vaste…

JF Spricigo, les iles 02
JF Spricigo, les iles 02 Crédits : Courtesy galerie Camera Obscura

Mardi exposition dans Paso Doble, avec :

Jean-François Spricigo, photographe, pour son exposition Les îles à la galerie Camera Obscura à Paris jusqu’au 29 juillet 2017.

Passer un mois seul sur une île vous fait rencontrer d’autres zones de vous-même, évacuer le “petit moi”… L’île remet en proportion votre insignifiance face au monde, les éléments y sont tellement puissants.

Dans l’océan mouvant et immense des images qui nous traversent, les photographies sont des îles, des terres fermes où poser le pied, mondes circonscrits que l’on peut parcourir et explorer.
Les images de Jean-François Spricigo sont ainsi : des îles émergées, formes soudain figées, comme nées des profondeurs de la conscience, reliées en archipel par l’assise profonde que leur confère le regard et la sensibilité d’un artiste qui aime à considérer le monde comme un tout, où les contradictions et les séparations ne sont qu’un effet de notre manque d’écoute et de nos défiances.
Mais, plutôt que du temps figé (peu ou pas d’instant décisif dans ces photographies), elles donnent à voir des états de conscience, de soudaines illuminations où l’on perçoit l’existence donnée à d’autres que soi-même, chiens, arbres, enfants, jeunes femmes… nous offrant l’extraordinaire chance de tenter une traversée pour accéder à d’autres îles.
Didier Brousse

À mesure que je progesse dans les choses, je vais vers la couleur, la lumière. Je crois que s’il faut aller puiser dans les ombres, elles n’ont de sens que si elles contiennent leur part de lumière

JF Spricigo, les îles 03
JF Spricigo, les îles 03  Crédits : Courtesy galerie Camera Obscura

Les îles sont des points de suspension, ça permet d’éviter une identification trop forte au surmoi, sur une île vous savez que vous n’êtes qu’en passage…

JF Spricigo, les îles 01
JF Spricigo, les îles 01 Crédits : Courtesy galerie Camera Obscura

Musique :
tirée de l’album Autograph d’Alexandre Tharaud : Prelude in B Minor, BWV 855a (Johann Sebastian Bach)

Intervenants

L’équipe

Production
Avec la collaboration de
Réalisation

toujours l’aurore

2020.09.17  –    2022.01.08    Le Parvis Espace Culturel E.Leclerc (Pau)
2017.04.07   –    2017.06.04    Galeria BWA (Katowice)
2017.01.19    –    2017.02.19    Stara Galeria ZPAF (Varsovie)
2014.11.05    –    2015.01.04    CentQuatre (Paris)

 

Cykl „toujours l’aurore” Jeana – Françoisa Spricigo, który zaprezentujemy na wystawie w Starej Galerii ZPAF, zawiera wszystkie charakterystyczne cechy fotografii belgijskiego artysty: poetycką, narrację o otwartej strukturze, złożoną z portretów gubiących ostrość rysów, lecz zatrzymujących emocjonalną prawdę o przedstawianych ludziach i zwierzętach, tajemniczych krajobrazów, nielicznych migawek z codzienności. Szczególne miejsce zajmują portrety zwierząt, ukazanych z bliska, obdarzonych wewnętrznym emocjonalno-psychicznym życiem.

Jean – François Spricigo (ur. 1979, Tournai, Belgia) jest jednym z najwybitniejszych fotografów belgijskich młodego pokolenia. Zajmuje się także filmem i jest autorem licznych utworów poetyckiej prozy. Stworzył własny, niezwykle emocjonalny język fotografii, intymny, operujący nieostrościami, wyraźnym ziarnem, zbliżeniami najbardziej wyrazistych fragmentów, ekspresyjnymi ujęciami portretowymi, nie tylko ludzi, lecz także zwierząt oraz szerokim kadrem  pejzaży. O swojej pracy mówi, że stara się wyrazić, co czuje, a nie przedstawić świat.

Wystawa powstała we współpracy Flying Gallery Foundation ze Starą Galerią ZPAF, galerią 104 w Paryżu oraz z Przedstawicielstwem Walonii i Brukseli w Polsce. Partnerami wystawy są Belgijsko – Polska Izba Handlowa oraz firma XBS. Jej kuratorkami są Clotilde Simonis – Gorska i Lena Wicherkiewicz.
Cykl „toujours l’aurore”, obejmujący 137 fotografii, został wyprodukowany przez galerię 104 w Paryżu, na wystawę, która się tam odbyła w 2014 roku.
The “toujours l’aurore” series by Jean – François Spricigo which we will present at the exhibition in the ZPAF Stara Galeria (Old Gallery), will allow viewers to fully explore the characteristic features of the Belgian artist’s photographs: the poetic, open-ended narrative, consisting of portraits with blurred features, but still retaining the emotional truth of portrayed animals and humans, mysterious landscapes, and few snapshots of everyday life. Special place is held by the portraits of animals, depicted up close, with emphasis on their inner emotional and mental life.

Jean – François Spricigo (born 1979 in Tournai, Belgium) is one of the best Belgian photographers of the young generation. He also dabbles in film and wrote numerous pieces of poetic prose. He has created his own, highly emotional language of photography; it is personal, features blurred images, visible grain, close-ups of the most distinctive pieces, expressive portrait shots, both of people and of animals, as well as wide angle shots of landscapes. He describes his work as a striving to express his feelings, and not to present the world.

The exhibition was created in collaboration of Flying Gallery Foundation with ZPAF Old Gallery, 104 gallery in Paris, and the Representation of Wallonia and Brussels in Poland. The partners of the exhibition are the Belgian Chamber of Commerce and XBS company. Its curators are Clotilde Simonis-Gorska and Lena Wicherkiewicz.

The “toujours l’aurore” series, which consists of 137 photographies, was produced by 104 gallery in Paris for the exhibition there in 2014.

VU’ workshop

Lieu et Dates
VU’ Agence & Galerie, Hôtel Paul Delaroche, 58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris
Les 19, 20 et 21 mai 2017
(vendredi: 14h-20h / samedi: 10h-20h / dimanche: 10h-18h)

Maître de stage
Jean-François Spricigo

Un photographe doit se positionner : veut-il montrer “objectivement” ou s’exprimer sur ce qu’il montre – et assumer ainsi sa singularité ?
Avec ce workshop, nous explorerons la seconde proposition.

Pour cela, nous nous baserons essentiellement sur des exercices de prises de vue au cours desquelles nous laisserons l’ensemble de nos émotions et de nos énergies nous traverser pour enfin oser « jouer », sans nous circonscrire à nos peurs ou nos désirs de sécurité.
L’appréhension peut se dépasser : nous explorerons comment nous libérer de nos systèmes et fonctionnements automatiques de “protection”.
Il sera également question de la distance nécessaire entre soi et son sujet. Comment s’inscrire à l’intérieur d’un évènement ? Comment celui-ci réagit à ma présence ? Comment en rapporter quelque chose de sensible ?
Ces questions jalonneront l’ensemble du stage comme argument de pédagogie principal.
Le fameux « instant décisif » n’existera que dans le cadre d’une disposition singulière des éléments d’une rencontre : soi, le sujet, l’environnement et le moment.

Cela se traduit photographiquement par l’harmonisation d’un avant et d’un arrière-plan, par l’attention que peut pointer un flou (qu’il soit optique ou lié au mouvement), par une sur ou sous-exposition: autant de modalités techniques qui constitueront notre palette.
Nous nous interrogerons enfin sur la relation entre la photographie exposée et le spectateur (quel narration ? dans quel dispositif de monstration ?) et sur la façon de s’exprimer sur son travail pour appuyer le sens de sa démarche, oralement et par écrit.
Ainsi, nous aurons approché une question fondamentale : quel est l’axe le plus approprié pour témoigner au mieux de l’émotion d’un instant vécu à travers un support, et comment la rendre lisible à celui qui l’observe à son tour ?
Tout cela sur la base de prises de vues antérieures et de celles réalisées durant le stage que nous aborderons selon l’œil critique du linguiste qui envisage l’image comme un langage à part entière.

Programme

Vendredi 17 février
– Présentation individuelle du travail récent puis discussion afin de définir pour chacun, selon sa sensibilité, le ou les sujets à réaliser pendant le stage (les prises de vues pourront commencer dès le soir même – envisager d’être disponible)

Samedi 18 février
– Matin: Atelier de prise de vue collective sur base de situation simple afin d’éprouver la relation au sujet sans autre artifice que la pleine présence de l’observateur et son modèle.
– Après-midi: Prises de vue en extérieur, seul ou en groupe, selon les objectifs de la veille. Le maître de stage reste disponible pour des conseils durant ces prises de vues.
Envisager de travailler à nouveau en soirée.

Dimanche 19 février
– Présentation des travaux réalisés la veille et mise en perspective de ceux-ci selon le moyen approprié à les diffuser (diaporama vidéo, exposition, livre, etc…).
– Travail de présentation orale et écrite avec attention sur la cohérence entre ce qui est dit et ce qui est vu.
– Bilan du maitre de stage.

Matériel
Les participants devront apporter, dans la mesure du possible, les éléments suivants :
– Leur portfolio sous forme de tirages et/ou de fichiers numériques.
– Un boîtier numérique et un ordinateur portable, le format de ce workshop nécessitant la maîtrise de ces outils.

Coût
– Plein tarif : 490 euros
– Tarif réduit : étudiants, moins de 25 ans, demandeurs d’emploi : 390 euros.
– Personnes bénéficiant d’une prise en charge (type AFDAS) : 590 euros

Financements possibles
N’hésitez pas à nous demander les documents utiles à la constitution de vos dossiers de prise en charge (déclaration d’activité de formateur enregistrée
sous le numéro 11 75 50839 75 auprès du préfet de région d’Ile-de-France).
Pour toute information sur vos droits à la formation, contactez le CARIF (Centre d’Animation, de Ressources et d’Information sur la Formation).

Informations & inscriptions
Mathias Nouel / +33 (0)1 53 01 85 84 / nouel@abvent.fr