groupe | titre | réalisation | graphisme | montage | production |
---|---|---|---|---|---|
Skygge | black is the color | Jean-François Spricigo | Nicolas Crombez | Baptiste Druot | Bobine |
groupe | titre | réalisation | graphisme | montage | production |
---|---|---|---|---|---|
Skygge | black is the color | Jean-François Spricigo | Nicolas Crombez | Baptiste Druot | Bobine |
C’est avec joie et honneur que Jean-François Spricigo est dorénavant représenté en France par la galerie Camera Obscura.
Camera Obscura
268, Boulevard Raspail
75014 Paris
Tél : + 33 1 45 45 67 08
cameraobscura@free.fr
2016 | le socle des choses | Benjamin Deroche Jean-François Spricigo | nb, 4/3, 8'16'' |
France Culture – création on air – première diffusion le 31 mars 2016 à 23h
Raconter l’enfance, c’est avant tout convoquer, ou plutôt recréer, la mémoire d’une période trouble. Ça n’est pas l’enfance.
Avec Alexandre Tharaud, ce récit trouve ainsi un sens plus libérateur que la simple affabulation. Sa musique accomplit l’évidence, comme le vent accompagne le paysage du promeneur.
La première des « Lettres à Quelqu’un » fut écrite en 1996, j’avais 17 ans.
Depuis ces candides mélancolies, le chemin a changé de coloration. De l’obscurité des ciels tristes où je trempais alors ma plume, me voici désormais plus prompt à contempler la lumière des horizons joyeux. L’intranquilité juvénile a fini par enfanter une maturité plus sereine.
Face aux précipices, il appartient à chacun de garder les yeux ouverts, peu importe le vide, oser la nuit c’est réveiller le jour.
Une création d’Alexandre Tharaud et Jean-François Spricigo
équipe de réalisation : Nathalie Salles, Pierre Quintard et Manuel Couturier
avec Eric Baret, Nicolas Crombez, Louise Dewerihas, Mina Poe, Philippe Grimbert
Teaser vidéo
Une exposition du magazine de l’air avec des photographies de Pia Elizondo, Sophie Hatier, Julien Chatelin, Olivier Roller, Jean-François Spricigo et Bernard Plossu. – Du 24 mars au 3 avril 2016 à l’Espace Photographique de l’Hôtel de Sauroy 58, rue Charlot 75003 Paris France
Jean-Louis MURAT “French Lynx”
Extrait de l’album MORITURI à paraître le 15 avril 2016
Réalisation : Jean François SPRICIGO
Production : Bobine – Alix Turrettini & François Tessier
Label : Le label (PIAS)
Comédienne : Anaëlle SNOECK
1er assistant caméra : Charles DEVOYER
Costumière : Anne BILLETTE
Régisseur : Florent BONNESOEUR
Monteur : Baptiste DRUOT
Etalonneur : David BOUHSIRA
Moyens techniques : PHOTOCINERENT
Post Production : STANCES
Tourné au Domaine du Ciran, avec l’aimable autorisation de Monsieur Christian de Froberville
carnets de la création, entretien sur France Culture avec Aude Lavigne
15 mars 2016
Intitulée Impatience, l’exposition de photographies de Jean-François Spricigo présentée par FLAIR Galerie du 25 mars au 7 mai 2016, révèle de manière envoûtante une proximité avec le monde animal transfigurée par l’étrangeté. D’un noir et blanc intenses, souvent dénuées de profondeurde champ, surgissant au confluent de la poésie et de la rêverie, chacune des vibrantes images de ce bestiaire témoigne d’une souveraineté singulière qui s’offre aussi comme une épiphanie. Cette fragilité très maîtrisée caractérise tout l’art photographique de Jean-François Spricigo qui ne montre, ni ne capture ses objets, mais les fait surgir dans une durée précaire. Au prix d’un accueil humble et endurant. Dans l’écrin de silence luxueux que réclame la dignité de chaque existence érigée au rang d’événement de la nature, de petit miracle de l’Être. Qu’il s’agisse d’une chouette immobile, d’un écureuil bondissant, d’une ronde de canards – a fortiori de chats ou de chiens saisis dans leur solitude – jamais nous n’avons davantage ressenti, pour familiers qu’ils soient, à quel point ces créatures sont autres, appartiennent à un monde séparé, un monde étranger dont nous ne pouvons qu’envier la beauté farouche, la noblesse, et plus encore l’innocence. Car sur la ligne de crête d’une apparition que semble aussitôt menacer sa propre disparition, l’oeil qui opère ici ne se projette pas au dehors mais s’introjecte l’altérité radicale de chaque animal pour la recueillir dans un vacillement quasi fantomatique, à ce point diamanté où le plus ordinaire devient inquiétant, le plus banal étranger, le plus intime inconnu. On y aura reconnu une déclinaison très sensible de cette « inquiétante étrangeté » chère à Freud, soit un refoulement de la représentation laissant libre cours à une affectivité transformée en angoisse. A cette différence près que l’impressionnisme intemporel de Jean-François Spricigo la désamorce par une douceur, une délicatesse qui s’appelle aussi la grâce.
Cécile Guilbert
exposition du 24 mars au 7 mai 2016
communiqué de presse au format pdf
Flair Galerie Du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 15h à 19h et sur rendez-vous Adresse 11 rue de la Calade – 13200 Arles – France Téléphone : 33 (0)9 80 59 01 06 Mobile : 33 (0)6 20 75 13 58 Mail : contact@flairgalerie.com