Incandescence

textes de Jean-François Spricigo, illustrations de Nicolas Crombez
livre en tête-bêche, 264 pages, publié à 300 exemplaires dont 11 numérotés et signés
disponible au prix de 28 € pour l’édition normale ou 200 € pour l’édition signée accompagnée d’un tirage original réalisé par l’auteur.

Incandescence

Hiko, texte de l’exposition anima
settembre, texte de l’exposition
Notramour, texte inédit
romanza, texte de l’exposition
Le Loup et l’Enfant, texte de l’exposition
carnet du ciel, texte de l’exposition
toujours l’aurore, texte de l’exposition
en silence je l’ai aimé, texte du film
la route et le passant, texte inédit
l’inspiration du souffle, texte de l’émission radio
sur la rive nos sentiments, texte inédit
Je suis une histoire qui ne se laisse pas fixer, transcription de l’entretien réalisé en 2007 entre Marcel Moreau & Jean-François Spricigo

Lettres à Quelqu’un

correspondance fictive d’un petit garçon avec le monde adulte. Cette version, révisée et augmentée, correspond aux intentions de l’auteur.

Lettres à Quelqu’un


France Culture – création on air – première diffusion le 31 mars 2016 à 23h

Raconter l’enfance, c’est avant tout convoquer, ou plutôt recréer, la mémoire d’une période trouble. Ça n’est pas l’enfance.
Avec Alexandre Tharaud, ce récit trouve ainsi un sens plus libérateur que la simple affabulation. Sa musique accomplit l’évidence, comme le vent accompagne le paysage du promeneur.
La première des « Lettres à Quelqu’un » fut écrite en 1996, j’avais 17 ans.
Depuis ces candides mélancolies, le chemin a changé de coloration. De l’obscurité des ciels tristes où je trempais alors ma plume, me voici désormais plus prompt à contempler la lumière des horizons joyeux. L’intranquilité juvénile a fini par enfanter une maturité plus sereine.
Face aux précipices, il appartient à chacun de garder les yeux ouverts, peu importe le vide, oser la nuit c’est réveiller le jour.

Une création d’Alexandre Tharaud et Jean-François Spricigo
équipe de réalisation : Nathalie Salles, Pierre Quintard et Manuel Couturier
avec Eric Baret, Nicolas Crombez, Louise Dewerihas, Mina Poe, Philippe Grimbert

Teaser vidéo

French Lynx

Jean-Louis MURAT “French Lynx”
Extrait de l’album MORITURI à paraître le 15 avril 2016

Réalisation : Jean François SPRICIGO
Production : Bobine – Alix Turrettini & François Tessier
Label : Le label (PIAS)

Comédienne : Anaëlle SNOECK
1er assistant caméra : Charles DEVOYER
Costumière : Anne BILLETTE
Régisseur : Florent BONNESOEUR
Monteur : Baptiste DRUOT
Etalonneur : David BOUHSIRA

Moyens techniques : PHOTOCINERENT
Post Production : STANCES

Tourné au Domaine du Ciran, avec l’aimable autorisation de Monsieur Christian de Froberville

l’inspiration du souffle


France Culture – création on air – première diffusion le 25 février 2016 à 23h
pour l’écouter en son 3D binaural ou en 5.1 cliquer ici

Sur l’île d’Ouessant, le vent respire l’immortelle envolée du monde.
La solitude exaltée sous le ballet des tempêtes, je marche au pas des éléments.
Fragments de souffle, d’amour et de vent, Vie et chagrin tari, ici respire le paroxysme et la caresse.
Les voix du vent se joignent à la parole de ceux d’ici et d’ailleurs, et aux mots d’amour offerts à l’infini.
L’horizon en ligne de mire, ensemble, nous marchons à l’inspiration du souffle.

Une création de Jean-François Spricigo
Equipe de réalisation : Frédéric Changenet & Nathalie Salles
Avec : Benjamin Deroche, Thierry Guéguin, Violette Morin, Fanch Quénot, Philippe Rouillac, Mathieu Thomas
Merci à la Penn ar Bed, le Musée des Phares et Balises, et Polux

Teaser vidéo

sur un fil

Trop d’images, brouillard sur la vitre embuée par la respiration des angoisses, impossible d’y voir au travers, reste l’imaginaire de nos craintes. Dehors n’existe plus que comme une menace aveugle.

La perte de conscience nourrit la tension, l’émotionnel à venir dans ce qu’il peut avoir de plus radical crée davantage de dégât encore que les balles des nuits de destruction.
Le symbole prend le pas sur l’attention nécessaire et soudain le vivant en est réduit à n’être qu’une idée.

Oser enfin se relier à l’immémorial de la Vie qui rassemble plutôt qu’à la division produite par nos attachements aux rêves brisés.

Le monde est sur un fil, il est temps que chacun admette à quoi il l’a accroché.

Purgatoire & Delvoyeurs

exposition de photographies au Purgatoire – 54 Paradis – 75010 Paris
6 novembre au 23 décembre 2015, du lundi au vendredi, de 10h à 19h
vernissage le 5 novembre à 19h

La vérité en art est incluse dans l’œuvre elle-même comme la vie dans l’animal. La seule vérité dont on puisse parler à ce propos est la vie elle-même telle qu’elle s’impose à nous, sans son secret, telle qu’elle nous échappe. Ce que nous appelons, de ce point de vue, mensonge, c’est ce qui nous gêne, nous choque, nous inquiète ou nous dépasse.

Pierre Reverdy

Je vais être honnête. Lorsque j’ai rencontré Jean-François Spricigo, ses bêtes et ses tremblements, il m’ont agacé autant qu’émerveillé. Pour l’émerveillement, pas la peine d’en remettre des couches : ceux qui apprécient son sens naturel de l’image, sa poésie hors du temps, son impressionnisme si personnel, indéfinissable, entre humanisme et désespoir, sentiront avec leurs yeux.

L’agacement, lui, était de ceux qui vous font prendre conscience – sans autorité – que vous ne vivez pas la vie avec assez de dents. Tour à tour cinéaste, écrivain, comédien, ses images entretiennent d’excellents rapports avec l’éclectisme, la curiosité et le mouvement permanent.
Son énergie est de celles à faire rougir le tonneau des Danaïdes.

Il y a énormément de photographes.
L’on sent trop souvent leurs appareils ou leur but, et ce quel que soit le milliard de pixels qui le servent. Avec Jean-François Spricigo, c’est la trajectoire qui prime, jamais finie.
Il n’est pas photographe.
J’apprécie sa naturelle acceptation des héritages, de nos prédécesseurs, autant que sa recherche personnelle, cousue à ses pas de wanderer, loin des suffocations issues de la surproduction d’images.
Être « hors du temps » signifie tout sauf être dépassé. Aujourd’hui, il semble même que ce soit la définition, s’il en est une, de l’intégrité et de l’ouverture. Tout sauf la mode.

Enfin, j’apprécie son goût pour l’inconnu et la déformation. Sans doute parce que la photographie, comme nos vies, voyage entre volonté de vérité et implacabilité du mensonge. Davantage que cette fameuse réalité qui n’existe toujours pas, ce mensonge peut se révéler un océan de justesses, dans lequel il convient de pécher à la volée.

Disons qu’il s’agit d’un autre témoignage. Jean-François Spricigo est un ogre. Et vieux monsieur. Puisse-t-il le rester bien longtemps.

François Delvoye

le Purgatoire – 54 Paradis est un open space résolument moderne, inscrit dans la tradition et les codes d’un ancien comptoir du XIX siècle. c’est un lieu de vie et de fête où alain cirelli partage son goût pour l’art contemporain et les échanges. écrin de création culinaire, c’est aussi un espace de recherche, de découverte et de rencontres autour de la cuisine, de ses produits d’exception ainsi que des métiers qui l’entourent.

Delvoyeurs est une structure de commissariat et de production d’exposition, d’édition et de développement culturel. delvoyeurs est constituée à la fois d’une société commerciale, basée à Paris, et d’une société à but non lucratif, basée à bruxelles. cette structure polyvalente fonctionne avant tout sur une complémentarité, une somme d’expériences et une complicité intellectuelle, sur un regard libre et assumé dans le domaine de l’art.

 

en silence je l’ai aimé

un film de Jean-François Spricigo et Alexandre Tharaud
17 minutes, 2014

« en silence je l’ai aimé » est une correspondance fictive entre deux vivants, soi et l’inconnu, le loup et l’enfant, le silence et la vie. Ces échanges s’inscrivent avec des images, des mots, ma voix, autant d’insouciance traversée par la musique composée et interprétée par le pianiste Alexandre Tharaud.

texte et images : Jean-François Spricigo
musique : Alexandre Tharaud
montage : Gabriel Humeau

Corpus scripti

2015.06.19    –    2015.09.20    Promenade Photographiques (Vendôme)
2012.09.14    –    2012.11.15      église Saint-Maurice (Lille)

Marcel Moreau est à la fois un écrivain essentiel et un ami indispensable, j’entretiens pour le premier une indéfectible admiration et pour le second une féconde et nécessaire relation. J’ai emprunté à l’un de ses livres le titre de cette exposition, il m’a fait l’honneur et la joie de la paraphraser ainsi :