• 2010.01.09 – 2010.02.13 Louis Stern Fine Arts (Los Angeles, USA)
• 2009.10.28 – 2009.11.21 Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France (Paris)
L’Un des Leurs
par Robert Delpire
L’homme a toujours eu des rapports très diversifiés avec l’animal. Selon les époques, selon la nature de chacun, selon ses fonctions, sa culture, aussi selon le climat dans lequel ils vivent l’un et l’autre.
Mais il s’agit ici de photographie. Les variétés d’approche deviennent aussi nombreuses que les spécialités professionnelles. On retrouve chez l’homme muni d’une caméra les mêmes réactions primaires, affectives, viscérales, de ceux qui, comme Buffon, aiment les chiens et détestent les chats. Mais il y a des variantes qui tiennent à la technique même. Un naturaliste ne peut se comporter, c’est l’évidence, comme un ornithologue.
Pourtant il y a ceux, rares, qui aiment tous les animaux pour ce qu’ils sont. De la fourmi à l’éléphant, de la grenouille au phoque, de l’oiseau au félin. Jean-François Spricigo est de ceux-là.
Si l’animal n’est pas le thème unique de ses images, il est une constante dans sa quête de l’image juste, celle qui n’est pas faite pour décrire, pour illustrer un texte mais celle qui prouve un intérêt profond pour l’animal qui exprime une empathie, une émotion.
Chacune des photographies de Jean-François Spricigo est un témoignage, non sur l’apparence de l’animal choisi mais sur sa spécificité, sur son identité. J’ai envie de dire sur sa psychologie. Sur ce qu’il y a de surprenant dans la gestuelle d’un prédateur et d’intrigant, d’inquiétant dans son regard, sur ces moments intenses ou un animal se révèle dans ce qu’il a de plus vrai, dans le bonheur d’être en vie et de se rouler au soleil, dans la peur et la faim.
Jean-François Spricigo me fait oublier les hommes qui s’intéressent aux animaux pour avoir le plaisir de les tuer. Canard ou lapin, gazelle ou guépard tout est bon à tirer. Dans le meilleur des cas pour manger. Souvent pour prouver leur aptitude au fusil. Ou pour accumuler les trophées. Pour mettre une tête de tigre dans le salon ou pour utiliser une main de gorille comme cendrier.
Les trophées de Jean-François Spricigo sont des images qui prouvent un profond respect pour l’animal quelle que soit sa race. Il ignore toute hiérarchie. Il est avec l’âne, comme il est avec le cheval ; avec le chat, comme avec le chien. Il est l’un des leurs. Comme je le suis moi-même. Il me réconcilie avec l’homme.
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Publication
2009
• Photographies et texte pour Photo Nouvelles du mois de décembre à l’occasion de l’exposition « anima »
• hors-série de la Revue des Deux Mondes
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Presse papier
2010
• 03.15 Artillery
2009
• 12.01 Réponses Photo Hors Série n°4
• 11.16 Connaissance des Arts Spécial Photo
• 11.15 Los Angeles Times
• 11.11 Télérama Sortir
• 11.11 Le Figaroscope
• 11.11 L’Officiel des Spectacles
• 11.01 Réponses Photo
• 11.01 Le Journal du Dimanche
• 11.01 Photo Nouvelles
• 11.01 Chasseur d’Images
• 11.01 Paris Mômes
• 10.30 France 3
• 10.30 France 2
• 10.30 Vif L’Express Week-End
• 10.29 20 Minutes
• 10.28 Pariscope
• 10.27 À Nous Paris
• 10.01 Foto Kvartáls
• 09.30 L’Oeil
• 09.28 Palace Costes
• 09.03 Image & Nature
• 09.01 Connaissance des Arts Spécial Photo
• 07.01 Beaux-Arts Magazine
• 06.12 Vif L’Express Week-End
• 05.16 Magazine Foto
• 02.13 La Dépêche
• 01.01 Le Photographe
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Presse radio
2010
• 01.10 Canal Académie – Carrefour des Arts
2009
• 11.18 France Inter – L’Humeur Vagabonde
• 11.03 Aligre FM – L’Oeil Libre
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Presse TV
2010
• 01.__ Dailymotion – Consulat de France à Los Angeles
2009
• 11.__ Youtube – Hervé Le Goff
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Dossier de presse anima – Académie des Beaux Arts de l’Institut de France